En 2000, Sami était le traducteur de l’équipe olympique syrienne à Sydney. Un lapsus lors de la traduction le contraint à rester en Australie, où il obtient le statut de réfugié politique. En 2011, la révolution syrienne éclate et le frère de Sami est arrêté pendant une manifestation pacifique. Malgré les dangers il décide de tout risquer et de retourner en Syrie pour aller le libérer.

La famille Badri, qui revendique sa liberté d’esprit, fuit la pollution écrasante et le malaise social qui règnent à Beyrouth en se réfugiant dans un chalet de montagne synonyme d’espoir qu’ils ont eux-mêmes bâti. Pourtant, des travaux de construction d’une décharge débutent juste à côté et ramènent sur le pas de leur porte la pollution et la corruption qu’ils tentaient de fuir. Au fur et à mesure que le chantier progresse, les tensions familiales s’exacerbent. Les Badri doivent faire un choix : résister et défendre leurs idéaux, ou abandonner le lieu dont ils rêvaient et se retrouver à nouveau face à la sordide réalité.